Début février, le responsable des stages du Comité de solidarité Trois-Rivières, Sylvain Pinet, a séjourné une semaine au Mali afin de réaliser une mission préparatoire aux deux stages qui y auront lieu cet été.
Lors de cette mission, il a eu la chance de passer un peu de temps à Makono, le village qui accueillera notre groupe pendant deux mois et demi cet été. Il nous a rapporté une foule d'informations et quelques photos, que nous allons vous partager ici.
Tout d'abord, le village de Makono se trouve dans la commune rurale de Dialakoroba, dans le cercle de Kati au Mali. On peut le situer sur la rive du fleuve Niger, à environ 90 kilomètres au sud de la capitale, Bamako. Pour s'y rendre, il faut prendre la route quittant Bamako vers le sud et traverser Sanankoroba (reconnu pour son association avec le village de Sainte-Elisabeth au Québec). Puis, rendu à Dialakoroba, il faut prendre la route allant vers l'ouest et la suivre jusqu'au fleuve Niger (en traversant au passage Diorila). Rendu au dernier village en allant vers l'ouest, prendre la route vers le nord quelque temps et vous voici arrivé à Makono!
Lors de notre séjour là-bas, nous aurons la chance de vivre en famille. En effet, sept familles du village ont accepté d'héberger un stagiaire chacune. Celles-ci sont situées dans deux quartiers différents du village, mais toutes à moins d'un kilomètre des autres. Ainsi, nous pourrons nous déplacer à pied en tout temps!
Afin d'accueillir des stagiaires du programme Québec sans frontières, les familles d'accueil doivent répondre à certaines exigences de confort minimales. Une pièce (case) devra être destinée au stagiaire et le sol devra être recouvert d'un mélange terre-ciment afin de l'isoler un minimum. De plus, une base de lit en bois, un matelas en mousse et un filet moustiquaire seront installés.
On parle bien ici de cases et non de maison, car comme on peut le voir sur les photos, les habitations de Makono sont rudimentaires. La vie, au Mali, ça se passe à l'extérieur! Et à l'extérieur, on veut se protéger des rayons du soleil en se plaçant sous l'un des nombreux arbres du village. N'est-ce pas, Sylvain?
Du côté des commodités, les murs des latrines extérieures sevront être élevés à hauteur de tête afin de préserver la pudeur. Cet endroit servira à la toilette et à la douche. Le village n'a pas accès à l'électricité, mais les familles possèdent une batterie de voiture qu'ils vont recharger périodiquement dans une ville voisine. Ainsi, ils peuvent écouter la télévision et recharger leur téléphone cellulaire!
Parlant de téléphone, vous serez heureux d'apprendre que deux réseaux cellulaires maliens sont accessibles du village, puisqu'il se trouve près du fleuve Niger qui accueille plusieurs antennes à travers le pays. Nous ne serons donc pas hors de porter!
Le fleuve Niger apporte donc cet avantage, mais n'allez pas penser qu'on pourra aussi s'y baigner! Eh non, son courant est trop fort et on ne peut pas dire qu'il soit très limpide... Au mieux, on pourra faire un tour de bateau!
Côté sécurité, nous serons aussi bien servis. Le village n'est pas situé directement sur le goudron (route principale) ce qui diminue le risque de rencontrer des pilleurs. De plus, un CESCOM (centre de santé communautaire, une petite clinique) se trouve à moins de deux kilomètres de Makono (village de Dangassa). Nous pourrons donc y faire soigner les petits bobos et y stabiliser les plus gros en attendant d'être transféré à l'hôpital de Bamako.
Cela conclu cette brève présentation de Makono et de ce qui nous y attend!
Lors de cette mission, il a eu la chance de passer un peu de temps à Makono, le village qui accueillera notre groupe pendant deux mois et demi cet été. Il nous a rapporté une foule d'informations et quelques photos, que nous allons vous partager ici.
Tout d'abord, le village de Makono se trouve dans la commune rurale de Dialakoroba, dans le cercle de Kati au Mali. On peut le situer sur la rive du fleuve Niger, à environ 90 kilomètres au sud de la capitale, Bamako. Pour s'y rendre, il faut prendre la route quittant Bamako vers le sud et traverser Sanankoroba (reconnu pour son association avec le village de Sainte-Elisabeth au Québec). Puis, rendu à Dialakoroba, il faut prendre la route allant vers l'ouest et la suivre jusqu'au fleuve Niger (en traversant au passage Diorila). Rendu au dernier village en allant vers l'ouest, prendre la route vers le nord quelque temps et vous voici arrivé à Makono!
Lors de notre séjour là-bas, nous aurons la chance de vivre en famille. En effet, sept familles du village ont accepté d'héberger un stagiaire chacune. Celles-ci sont situées dans deux quartiers différents du village, mais toutes à moins d'un kilomètre des autres. Ainsi, nous pourrons nous déplacer à pied en tout temps!
Afin d'accueillir des stagiaires du programme Québec sans frontières, les familles d'accueil doivent répondre à certaines exigences de confort minimales. Une pièce (case) devra être destinée au stagiaire et le sol devra être recouvert d'un mélange terre-ciment afin de l'isoler un minimum. De plus, une base de lit en bois, un matelas en mousse et un filet moustiquaire seront installés.
On parle bien ici de cases et non de maison, car comme on peut le voir sur les photos, les habitations de Makono sont rudimentaires. La vie, au Mali, ça se passe à l'extérieur! Et à l'extérieur, on veut se protéger des rayons du soleil en se plaçant sous l'un des nombreux arbres du village. N'est-ce pas, Sylvain?
Du côté des commodités, les murs des latrines extérieures sevront être élevés à hauteur de tête afin de préserver la pudeur. Cet endroit servira à la toilette et à la douche. Le village n'a pas accès à l'électricité, mais les familles possèdent une batterie de voiture qu'ils vont recharger périodiquement dans une ville voisine. Ainsi, ils peuvent écouter la télévision et recharger leur téléphone cellulaire!
Parlant de téléphone, vous serez heureux d'apprendre que deux réseaux cellulaires maliens sont accessibles du village, puisqu'il se trouve près du fleuve Niger qui accueille plusieurs antennes à travers le pays. Nous ne serons donc pas hors de porter!
Le fleuve Niger apporte donc cet avantage, mais n'allez pas penser qu'on pourra aussi s'y baigner! Eh non, son courant est trop fort et on ne peut pas dire qu'il soit très limpide... Au mieux, on pourra faire un tour de bateau!
Côté sécurité, nous serons aussi bien servis. Le village n'est pas situé directement sur le goudron (route principale) ce qui diminue le risque de rencontrer des pilleurs. De plus, un CESCOM (centre de santé communautaire, une petite clinique) se trouve à moins de deux kilomètres de Makono (village de Dangassa). Nous pourrons donc y faire soigner les petits bobos et y stabiliser les plus gros en attendant d'être transféré à l'hôpital de Bamako.
Cela conclu cette brève présentation de Makono et de ce qui nous y attend!