Bienvenue sur notre blogue!

Bonjour et bienvenue sur notre blogue : "Rien ne se perd, rien ne se crée..."

Dans ces pages, vous pourrez suivre le cheminement de notre équipe lors de notre projet au Mali, pays d'Afrique de l'Ouest.

Qui sommes nous? Que faisons-nous? Pour le découvrir, lisez le résumé de notre projet ci-bas, et les informations présentes du côté droit de l'écran.

Enfin, suivez l'apparition de nouveaux messages de notre part au fil du temps et, surtout, n'hésitez pas à nous laisser vos commentaires : il nous fera plaisir de vous lire et, le cas échéant, de vous répondre!

Pour nous joindre, écrivez-nous à l'adresse suivante:
mali.makono@gmail.com


mercredi 26 mai 2010

Première semaine à Bamako!



Six blancs perdus à Casablanca au Maroc

 « Pour kessé faire coudon? » diriez-vous.
 
Eh bien semblerait-il que ce soit une étape obligée pour le Mali : 16 heures d’escale. Profitons-en et explorons le Maroc.
 
C’est donc ce que nous avons fait en dormant quelques heures à l’hôtel offert par la compagnie aérienne. S’en suivi pour la forme une courte visite de Casa, sa médina, un de ses souk et finalement de sa fameuse mosquée Hassan II, la plus grosse du Maroc. Nous y avons d’ailleurs retrouvé un corps mort somnolant sur la place publique entourant la-dites mosquée.

 Cédric se repose un peu à Casa...

Bienvenue à Bamako. Il est présentement 2h35 du matin. La température extérieure est de 32°C. 

Voici ce que dit l’agent de bord…
 
32°C… sans compter le facteur humidex, et de surcroit à l’ombre de la Terre! Rock On!
 
C’est donc vers 4h du matin que l’on a pu assister à l’émouvante rencontre entre les six protagonistes-stagiaires-blancs, Gabriel (le 7e protagonistes-accompagnateur-blanc) ainsi que notre Seydou : directeur de l’AMPJ.
 
Et que dire de l’arrivée à notre chère villa : ventilateurs (sept en tout), eau froide, douche, toilette, lits, magnifique balcon ainsi que bouffe préparée par Mariam notre cuisinière. Inutile de le spécifier, nous avons foutrement bien dormi, cette nuit là.

Véronique nous présente la villa dans toute sa splendeur

 
Le jour du seigneur, on glande!
 
À la piscine, hell yeah, rien de plus! Après un levé tardif (14h pour les lève-tard Mélanie et Cédric), rencontre avec notre chauffeur privé (eh oui!) Amadou  et notre van de luxe (une vieille van digne de l’ère des Pierrafeu). S’en suivi une fin de journée passée dans l’eau, question de survivre à cette température de l’enfer où il fait plus chaud à l’extérieur de notre corps qu’à l’intérieur. Faut le faire!
 
Au retour : souper, parties de dés, bla-bla, encore plus de bla-bla et premier couché à une heure raisonnable, tentant tous de limiter les impacts du décalage horaire. Inutile de le spécifier, nous avons foutrement PAS bien dormi cette nuit-là (sauf Gab).
 
Lundi, 24 mai, branle-bas de combat
 
C’est en ce jour maudit par Garfield que nous avons visité l’AMPJ, notre partenaire local. Tout le monde sur place est très sympathique et le mobilier très… Africain. Notons la présence d’un climatiseur dans le bureau du directeur Seydou! Nous y rencontrons d’ailleurs Alassane, cet agronome qui nous accompagnera à Makono. Il sera en quelque sorte notre sauveur, lui qui sera le seul à pouvoir traduire nos demandes et exigences.
 
Après, en route pour la banque : rien de génial à raconter, sauf ces routes. Dire qu’on se plaint des nids de poule, du manque de signalisation et du manque de courtoisie de certains. Ici, c’est le CHAOS total, mais reconnaissons tout de même l’efficacité de la conduite : le klaxon se fait aller à volonté.
 
C’est d’ailleurs dans ce chaos que nous avons vécu notre première tempête de sable. En quelques secondes des bourrasques se sont élevées pour attaquer la population. Des débris volaient en tout sens, les arbres étaient secoués et les gens couraient aux abris. L’enfer nous englobait, alors que nous nous dirigions vers l’AMPJ dans la fourgonnette. Et au moment où nous arrivions, une pluie diluvienne s’est abattue sur toute la ville apportant avec elle des torrents de boue. 

La tempête de sable

 
Mardi, tentons de marcher au marché.

On ne parle pas ici du marché Jean-Talon ou de tout autre truc fancy ou agréable. Une expérience à vivre, une clique de blanc dans un marché de noirs. Se frayant un chemin à travers l’enchevêtrement de simili-kiosques, d’odeurs inidentifiables et de marchands harcelants, le tout sous une chaleur cuisante. Quoi de plus agréable… 


En fin d’après-midi, on a eu un cours de bambara dans une chaleur suffocante avec un prof intéressant, Youssoufou. Rafraîchissement qui fait du bien! 


Après notre souper, c’était le temps d’un premier petit lavage… à la main! Belle organisation avec deux sceaux : un pour laver et un pour rincer. Attention au tordage, nous serons musclés à la fin de l’été!

 

Mercredi, on visite...

Nous avons pu nous rendre sur la montagne bordant le nord de la ville, où une vue surprenante sur Bamako nous attendait. Constatez par vous-même!

 


Vendredi, nous plions bagage!

Départ de Bamako vendredi matin 8h pour notre village, Makono. Nous y serons jusqu’au 27 juin, alors aucune nouvelle pour vous d’ici ce temps. Soyez prudent et à bientôt!
 
Bonne Saint-Jean à tous.
 
Ka ben soni

lundi 17 mai 2010

Premier jour à Bamako (accompagnateur)

Il n’y a pas à dire, je suis bien en Afrique. Alors que je ne vivais que de souvenir d’Afrique de l’Ouest, depuis maintenant presque 24 heures je suis replongé en plein dedans, tête la première. Et seul. Oh! Stagiaires, comme j’ai hâte que vous arriviez!

Ce n’est pas que la vie est difficile, c’est plutôt que je n’ai personne avec qui partager tous ces moments d’émerveillement et, aussi, de frustration. Une chose est certaine dans ce monde : c’est tellement mieux de pouvoir partager que de vivre seul!

L’arrivée en Afrique s’est fait de manière progressive. Le voyage a débuté par une escale au Maroc, à Casablanca. Un séjour de quelques heures à l’hôtel m’a permis de reprendre un peu de sommeil, et de forces, avant l’arrivée à Bamako. Je parle d’entrée progressive en Afrique, parce que le confort relatif de l’hôtel est en contraste avec le « flou » qui règne à l’aéroport.

Hotel Atlas, Casablanca


Moi-même à l'hôtel



Laissez-moi m’expliquer. Au Canada comme dans la majorité des pays industrialisés, on nous prend par la main à chaque minute de notre vie. Tout est bien indiqué, bien expliqué, et ce à maintes reprises. Presque aucune raison de se perdre, de se demander quelle est la prochaine étape à franchir.

Lorsqu’on est confronté à la réalité africaine pour la première fois, comme à l’aéroport de Casablanca par exemple (qui n’est rien devant celui de Bamako!), on s’aperçoit que tout est flou, enfin pour nos cerveaux nord-américains hyper structurés. Les indications sont soit absentes, soit insuffisantes, soit plus du tout valides. Le personnel ne divulgue que le minimum d’informations pertinentes à la question, même si ce n’est qu’un hochement de tête. Et, assez frappant pour nous, le concept du « premier arrivé, premier servi » est plutôt inexistant…

Vous comprendrez que cette situation peut exaspérer même les plus relax d’entre nous. Comme trait culturel africain, celui-ci est l’un des premiers qui entre en conflit avec nos valeurs. Même pour mois, qui avait déjà séjourné 4 mois dans ces conditions en 2007, ce fut une expérience un tantinet frustrant. Quand j’ai enfin réalisé ce qui m’arrivait, j’ai pu remettre les choses en perspective et reprendre mon calme. J’espère que les stagiaires qui lisent ceci apporteront une dose de calme et deux doses de patience avec eux!

Arrivé à 3h du matin à Bamako, je suis accueilli par Seydou, le directeur de l’AMPJ, notre organisme partenaire. Il me reconduit à la « Villa QSF », qui sera notre maison pour la première semaine d’intégration à Bamako, avant d’être transféré au village. Des meubles, des matelas et un frigo avaient été apportés plus tôt. À la fin de la journée dimanche, j’ai pris le temps d’aménager un peu le tout. Voyez le résultat, avant et après.

Avant :


Après :


L'entrée de la villa, toute en beauté :


Dans l’après-midi de dimanche, Seydou m’a amené manger au restaurant Le Relax, qui se trouve dans le même immeuble que Le Byblos, boîte de nuit très fréquentée (si je me fis au fait qu’à 4h du matin dans la nuit de samedi à dimanche, il y avait foule). Pour nous y rendre, nous sommes passés devant l’ambassade du Canada, qui se trouve en fait non loin de la Villa QSF. Le restaurant est un endroit très fréquenté par les blancs, qui y trouve un refuge climatisé. De notre côté, nous avons profité de la terrasse couverte, munie de nombreux ventilateurs pour créer des courants d’air.


Restaurant le Relax



Ambassade du Canada



Après le lunch, nous nous sommes dirigés vers les bureaux de l’AMPJ. En chemin, j’ai pu découvrir Bamako un peu plus. Il y a des gens partout, qui vendent de tous. Les petits étales de produits en ventes jonchent les rues, les motos partagent la voie avec les voitures et tout ce beau monde se promène sous une chaleur humide. Ça m’a rappelé tellement de souvenirs!


Les rues de Bamako



Les Sotrama, transport en commun de Bamako



Ce fut une journée plutôt calme, mais cette intégration progressive à mon nouvel environnement fut très appréciée. Même si j’ai déjà vécu quelques mois en Afrique de l’Ouest, je ne suis pas à l’abri de ce satané choc culturel…

lundi 3 mai 2010

Soirée africaine et formation finale!

Le jeudi 29 avril 2010 dernier s'est déroulée la Soirée Africaine, dernière grande activité de financement pour le projet. Un spectacle mettant en scène une échassière, une troupe de Gumboot et un groupe de percussionnistes fut présenté à un public ravi.

Un gros bravo à tous les artistes de la soirée, et un gros merci au public de nous avoir si chaudement appuyé!

Les artistes de la soirée

Dernière formation

La dernière formation pré-départ a eu lieu la fin de semaine du 1er mai 2010. Lors de celle-ci, plusieurs thèmes furent abordés : les valeurs québécoises versus les valeurs maliennes, la sexualité en coopération internationale, la prévention des maladies et le rôle des médias.



De plus, une partie plus technique porta sur le contenu des bagages et le calendrier des activités du projet au Mali. Ce fut l'occasion pour l'équipe de préparer son départ puisque, contre toute attente, c'était la dernière fois que tout le monde se voyait avant le grand départ!

Mali, nous voici!